À compter du 1er novembre, les équipements hivers seront obligatoires pour les pneus de tous les véhicules dans le département du Puy-de-Dôme. L’objectif, renforcer la sécurité routière des usagers en cas d’épisode neigeux.
Pour améliorer la sécurité des usagers et limiter le blocage des routes en cas de neige et de verglas, votre véhicule devra désormais être obligatoirement équipé en matériel d’hiver. Le Préfet du Puy-de-Dôme a pris un arrêté en ce sens, rendant obligatoire l’équipement hivernal pour les véhicules concernés sur l’ensemble du département.
Où et quand va s’appliquer cette mesure ?
À compter du 1er novembre et jusqu’au 31 mars 2022, vous devrez soit, avoir équipé votre véhicule de pneus hiver, soit disposer de chaînes ou de chaussettes dans votre coffre. Cette nouvelle obligation prendra effet sur l’ensemble du département du Puy-de-Dôme, quel que soit l’axe routier ou autoroutier.
Quels sont les véhicules concernés ?
Sont concernés, les véhicules légers et utilitaires, les camping-cars, les poids lourds et les autocars circulant sur l’ensemble du département. Cette mesure ne s’applique pas aux véhicules équipés de pneus à clous.

De quel équipement ai-je besoin ?
• les véhicules légers, utilitaires et les camping-cars devront donc, soit détenir des dispositifs antidérapants amovibles (chaînes à neige ou chaussettes à neige) pour au moins deux roues motrices, soit être équipés de 4 pneus hiver.
• les autocars, autobus et poids lourds sans remorque devront, soit détenir des dispositifs antidérapants amovibles pour au moins deux roues motrices, soit être équipés de pneus hiver pour au moins 2 roues directrices et 2 roues motrices.
• les poids-lourds avec remorque ou semi-remorque devront détenir des chaînes à neige pour au moins deux roues motrices, même s’ils sont équipés de pneus hiver.
Quels risques encourus en cas d’infraction ?
Dans un premier temps, les forces de sécurité observeront un temps de pédagogie. Par la suite, tout contrevenant s’expose à une contravention de 5e catégorie. Il s’agit dans ce cas d’une amende pénale d’un montant de 1.500 €. En cas de récidive, le montant est porté à 3.000 €. L’amende peut être accompagnée de l’immobilisation du véhicule et d’un retrait de 6 points du permis de conduire.
Thomas Loret
