Un camion-douche pour les sans-abris à Clermont-Ferrand

Un nouveau camion-douche destiné aux sans-abris s’installe tous les mardis à Clermont-Ferrand. Ce véhicule est proposé tant pour l’hygiène que pour le lien social. Ce projet solidaire avait reçu le plus de votes lors de la première édition du budget participatif.

Pour beaucoup, il s’agit d’un simple geste du quotidien. Mais prendre une douche peut être un parcours du combattant pour les sans-abris, en particulier ceux qui ne fréquentent pas les structures d’accueil. Le camion-douche, apporte une réponse concrète à ce problème du quotidien. Et cela grâce aux nombreux votes lors du premier budget participatif de la Ville de Clermont-Ferrand.

Seul camion-douche de ce type en France

Ce véhicule, autonome en eau et en électricité, est stationné tous les mardis après-midi sur la place des Salins. Clermont-Ferrand est la seule ville de France à s’équiper de ce modèle sur-mesure et breveté. Ce modèle est en effet assez grand pour proposer des espaces bureau, vestiaire, sanitaire et douche. L’autonomie de la « Douche en Vadrouille » est de 400 litres d’eau, soit environ 10 douches.

L’autonomie de la Douche en vadrouille est de 400 litres d’eau, soit environ 10 douches (© Emmanuel Therond)

Autant pour l’hygiène que pour le lien social

Au-delà de l’hygiène, ce service sera aussi l’occasion d’effectuer un important travail d’accompagnement social. Le camion douche clermontois a été conçu par la fondation Onet avec la municipalité et le Collectif Pauvreté Précarité qui en assure la gestion. La ville aura la charge de son entretien dans le cadre d’un partenariat avec l’association.

Le coût de l’opération pour la Ville de Clermont-Ferrand est de 220.000 €. Un mécénat de la Fondation SNCF a permis à trois employés du Collectif Pauvreté Précarité de passer le permis-remorque, obligatoire pour conduire ce genre de véhicule.

Budget participatif
Ce projet solidaire a été imaginé par une habitante de Clermont-Ferrand pompier volontaire. Avec 1400 votes, ce camion-douche a recueilli le plus de voix lors de la première édition du budget participatif de la ville.

Thomas Loret

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