Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, vient de doter la police municipale de 12 pistolets à impulsions électriques. Désormais, chaque patrouille sera équipée avec une de ces armes non létale qui doit avant tout servir à la dissuasion.
C’était une promesse de campagne du maire de Clermont-Ferrand. Olivier Bianchi, vient de doter la police municipale de 12 Tasers. Ces pistolets à impulsions électriques seront répartis chez les 45 agents. Il y en aura désormais au moins un par équipe de trois agents.
Les muscles sont désolidarisés du cerveau.
Mario Matthieu, chef de service de la police municipale de Clermont-Ferrand.
Cette arme non létale de catégorie B peut envoyer des décharges jusqu’à 50.000 volts. « Ca crée une rupture électro-musculaire. Les muscles sont désolidarisés du cerveau. L’individu chute, ce qui nous permet de le neutraliser« , explique Mario Matthieu, chef de service de la police municipale de Clermont-Ferrand.
Des policiers municipaux mieux protégés
Avec ces Tasers, les policiers municipaux se sentent plus en sécurité. « On sent que les jeunes ont envie d’en découdre, ils sont plus virulents avec les forces de l’ordre. Ça peut nous sauver la vie. Avec mon bâton télescopique et ma gazeuse, je ne peux pas faire face à un couteau » assure Laure, policière municipale depuis 2015.
Une caméra pour filmer l’utilisation
Mais cette arme doit d’abord servir à la dissuasion et être utilisée en tout dernier recours. Les agents doivent suivre une formation de trois jours pour pouvoir utiliser ces Tasers. Par ailleurs, une caméra s’active dès la mise en tension de l’appareil pour filmer l’intervention.
Le coût est de 40.000 euros pour les équipements et 13.000 euros pour les formations.
Thomas Loret
Clermont Auvergne Matin 