Les gardes-nature du Parc des Volcans d’Auvergne au complet pour la saison estivale

Afin d’informer les visiteurs des bonnes pratiques à adopter en balade, le Parc Régional des Volcans d’Auvergne renforce son équipe de gardes-nature chaque été. 11 gardes saisonniers viennent d’arriver sur site. Ils assureront la surveillance des secteurs, mais aussi d’autres missions d’intérêt.

Vous allez peut-être les croiser sur les sentiers cet été. 11 gardes-nature viennent d’arriver sur les sites du Parc Régional des Volcans d’Auvergne. Il englobe la Chaîne des puys, le Sancy, le Cézallier, l’Artense et les Monts du Cantal. Ces 11 gardes saisonniers ont bénéficié d’une semaine de formation. Ils viennent renforcer l’équipe de 8 gardes-nature qui œuvrent toute l’année à la préservation des sites naturels du Parc.

Quelles sont les missions du garde-nature ?

Leurs missions à l’année sont riches. Outre la surveillance des secteurs les plus fréquentés, ils ont un rôle de pédagogie auprès du public. Ils assurent également des travaux de restauration de sentiers et des suivis naturalistes. Ils travaillent aussi en lien avec les activités locales comme le pastoralisme, la gestion forestière ou la chasse. Un garde-nature doit avoir une solide connaissance des milieux naturels.

Plus de 2000 brebis vont pâturer au pieds du Puy-de-Dôme jusqu’en septembre (©Thomas Loret)
Comment sont-ils répartis sur le territoire ?

Il y a 11 gardes-nature saisonniers qui se partagent les différents secteurs cette année : deux sur la Chaîne des Puys, deux sur le périmètre Natura 2000 des Monts Dore, deux aux Monts du Cantal. Les cinq autres iront sur les réserves naturelles de la Vallée de Chaudefour et de Chastreix-Sancy. Ils travailleront en étroite collaboration avec les gardes-natures présents toute l’année sur les différents sites.

Un pouvoir de police environnementale ?

Pour la première fois, ces gardes-natures vont être assermentés au titre de la police de l’environnement. Ce pouvoir leur permettra de verbaliser les infractions majeures sur le terrain. Mais c’est la pédagogie qui reste la priorité pour faire évoluer les comportements. Les gardes-nature sont à la disposition des habitants et touristes pour échanger et partager leur passion de la montagne.

Thomas Loret

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