Malgré les hausses de prix des matières premières, la ville de Clermont-Ferrand a décidé de ne pas augmenter les tarifs dans ses cantines. 6 500 repas sont servis chaque jour dans les restaurants scolaires de la ville.
La Ville de Clermont-Ferrand fait face à la hausse du coût des matières premières pour la restauration scolaire. Par exemple, « + 40 % pour le beurre, +44,5 % pour la viande, + 39,5 % pour les produits de la mer » souligne la municipalité. À cette hausse s’ajoute celle du prix de l’énergie. Cela rend le transport en liaison chaude entre les 3 unités de préparation culinaire et les 33 cantines de la ville plus onéreux.
Des repas à 50 centimes
La Ville de Clermont-Ferrand s’adapte donc en passant des commandes en fonction des effectifs prévisionnels, en négociant avec les fournisseurs, en limitant le gaspillage ou en adaptant ses recettes « sans transiger sur la qualité ». Ce travail permet, à ce stade, de ne pas répercuter la hausse des coûts aux tarifs appliqués aux familles. Le tarif le plus bas pour un repas reste ainsi de 50 centimes pour les foyers les plus modestes.
Des menus végétariens et durables
La ville de Clermont-Ferrand continue de proposer deux menus végétariens par semaine. Par ailleurs, les menus proposés chaque jour sont composés de 48% de produits durables, dont 36% de produits bio.
Thomas Loret
Clermont Auvergne Matin 